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The Insurance Market in the Era of Digital Transitions

A few months ago, we spent time with Raphaël Suire to write a short article on the insurance market, or more specifically, “The Insurance Market in the Era of Digital Transitions: Relationships Between Insurers, Big Tech, and Insurtechs“. The report is now available, on the webiste of the Society of Actuaries.

The digital revolution has profoundly transformed market dynamics, particularly within the insurance sector. This transformation encompasses the infrastructure and technologies that facilitate information exchange, the emergence of new business practices, a deluge of data, and the rise of innovative players capitalizing on these changes to deliver unique value propositions to customers. Traditional insurance companies face significant challenges and opportunities as they navigate competition from established Big Tech firms and agile insurtech startups. This study examines the disruptive nature of digital advancements, compelling historical players to confront the innovator’s dilemma (Christensen, 1997): whether to adapt and develop established practices or invest in new strategies to leverage digital opportunities. In doing so, they also come up against smaller, more agile start-ups. We highlight the necessity for insurance actors to rethink their roles in light of new market entrants and the evolving landscape shaped by Big Tech’s data monetization strategies. To analyze these dynamics, we propose an original framework in the form of a triangle of possibilities, which positions various market players and elucidates their strategic movements, innovations, and possible partnerships. This framework also aids in identifying competitive advantages and development trajectories, ultimately offering scenarios for the evolution of traditional insurance players in a digital and data-driven era.

Données et santé : valeurs, acteurs et enjeux

Ce billet a été rédigé avec Raphaël Suire.

Les données numériques nous concernent tous. En tant qu’usager d’objets connectés ou de services, nous laissons des traces à mesure que nous utilisons, consultons, notifions, commentons des contenus ou des services. D’ailleurs, même quand l’usager de fait rien, l’objet ou la plateforme qui propose du contenu sont en capacité de remonter cette inactivité, ce qui constitue bel et bien une information. En soit, chaque trace prise isolément donne peu d’information sur qui nous sommes. En outre, moins nous sommes routiniers dans l’usage de nos objets ou des services et moins il est simple d’identifier des régularités dans ce que nous faisons. Le caractère routinier peut être difficile à observer. Un horaire d’arrivée au bureau peut sembler complètement aléatoire, et pourtant, la personne prend régulièrement le premier bus qui passe devant chez lui, en sortant à 8 heures très précisément. Un comportement parfaitement déterminé et prévisible, qui se heurte à des obstacles aléatoires peut sembler aléatoire. Il n’en demeure moins que ces données numériques, pour qui sait les stocker et les croiser, constituent de l’or noir et un carburant d’une performance renouvelée pour de nombreuses organisations. Symétriquement, cette exploitation, constitue une source de tension entre des usagers sensibles à la protection de leur donnée personnelle (notion de « privacy concern ») et ces mêmes acteurs. Elle interroge également en profondeur le régulateur, car les réels gagnants seront peu nombreux. Il faut entendre ici, ceux qui au final vont posséder et capturer la valeur des données agrégées. Et enfin, c’est sans compter avec un nouveau terrain de jeu, aux promesses stratosphériques, celui de la santé connectée et un marché mondial estimé à 308 milliards de dollars (Grand View Research, 2015).

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